Brice Arsène Mankou, est né le 03 août 1972 à Brazzaville (Congo). Après ses études universitaires à l'Université de Brazzaville, il arrive en France où il obtient un Master en Citoyenneté, Droits de l'Homme et Action humanitaire à l'Université d'Evry Val d'Essonne. L'accueil reçu dans cette ville l'a conduit à écrire cet ouvrage : " Massacre des enfants du Congo Brazzaville : La responsabilité de l'Etat et des leaders politiques " aux Editions Jeunesse et Droit-liège 2002. A ce jour, Il est Conseiller Municipal de la Ville de Lens en Pas-de-Calais.
Sociologue rattaché au Clersé 8019 UMR CNRS – Université de Lille 1, Brice Arsène MANKOU mène ses recherches sociologiques sur les migrations féminines en Afrique centrale. Il achève actuellement une thèse de sociologie sous la direction du professeur Rémy Bazenguissa GANGA sur l’impact des TIC et sur les processus migratoires des Femmes d’Afrique centrale dépôt notamment au Cameroun, au Gabon, et au Congo- Brazzaville.
Cet ouvrage porte, à partir du cas camerounais, sur un nouveau phénomène social de migration statutaire, apparu en Afrique, dans le cadre de la mondialisation, appelé la "cybermigration maritale". Cette modalité contemporaine de mobilité met en relation des personne exclues ou auto-exclues du marché matrimonial "normal" de leur pays. Au Cameroun, elle concerne principalement des jeunes femmes en quête de statut social.
Planète multicolore, Europe multicolore, France multicolore, Evry multicolore.... Les éléments déterminants de la vie des hommes à l'époque actuelle sont les brassages ethniques, l'interculturalité, les choix planétaires à faire ensemble. Il est donc important que chaque cité se connaisse, s'interroge sur les problèmes de discrimination et d'intégration des immigrés et transmette les résultats de ses recherches et de ses pratiques. Brice Arsène Mankou, rend compte ici des efforts d'Evry Ville Nouvelle ; il joint l'analyse conceptuelle à celle des pratiques et des réalités vécues par les populations immigrées ou issues de l'immigration. Immigré lui-même, l'auteur s'interroge au préalable sur les diverses causes des discriminations et sur les moyens de les éradiquer pour arriver à une société plurielle harmonieuse.
La présentation de ce livre collectif est organisée autour de 4 axes majeurs : la mobilité matrimoniale des femmes africaines, les questions statutaires engendrées par ces migrations, le rôle joué par Internet dans la conception et l'élaboration de ces projets migratoires ainsi que l'identité de ces femmes migrantes.
Comment se fait-il qu'aujourd'hui, au 21e siècle, le racisme soit toujours présent ? Comment peut-on autant trahir les fondements de la Déclaration des Droits de l'Homme ? Notre société est mise à l'épreuve et la « générosité » dont elle faisait preuve durant les trente glorieuses s'est éteinte en même temps que le taux de chômage proche de 0%. Aujourd'hui la précarité, la pauvreté empêchent les français de voir chez les étrangers une main d'oeuvre ou un appui. Les immigrés sont devenus des « parasites ». Comment peut-on sortir de cette image défavorable de l'étranger ? Dans cet essai, l'auteur tente de comprendre la dérive sociale en se concentrant sur la société pluriethnique d'Evry et tente aussi d'apporter un début de réponse au racisme latent des Français.
A travers ses enquêtes de terrain en Afrique centrale, il utilise des méthodes sociologiques fondées sur les entretiens trading semi directifs, les observations et les focus group. Il tente de développer une théorie fondée sur la cyber migration maritale qui est très proche des travaux de Dana Diminescu sur le web matrimonial. Cette théorie permet d’analyser les motivations des femmes d’Afrique centrale à mettre en œuvre des projets migratoires à travers les TIC. A partir de la sociologie des migrations, il décrit et interprète accent les nouveaux modes des migrations féminines en Afrique centrale et leur incidence dans le contexte de la mondialisation. S’inscrivant dans les théories développées de l’Ecole de Chicago, il s’appuie sur les méthodes développées par celle -ci notamment l’observation participante qui tire sa source de la posture ethnologique notamment celle d’Erving Goffman. Son véritable challenge, c’est d’expliquer la cyber migration maritale par d’une part les théories développées par la sociologie des migrations et la sociologie des usages en s’inspirant des travaux des spécialistes des sciences de la communication comme Breton et Serge Proulx. Au cours de ses recherches, il privilégie les observations “in situ”, car estime t-il le terrain nourrit les travaux du chercheur en sciences sociales. Son terrain de prédilection est l’Afrique centrale qu’il connaît bien pour avoir mené des travaux sur la question des migrations sous l’angle du transnationalisme tel qu’il est pensé par Glick Shiller et Portes. Sur le plan politique, il est Conseiller Municipal Mairie de Lens (62) Membre du Conseil Fédéral PS.
Si nous considérons que Brazzaville a joué un rôle majeur dans l’histoire de la France libre, si nous pensons que cette ville mérite aussi d’entrer dans le panthéon des villes qui comptent pour la France, si nous estimons que beaucoup de nos parents venant de Brazzaville ont versé leur sang pour la France libre, alors, plaidons ensemble pour la reconnaissance et surtout l’inscription dans les manuels scolaires et de l’histoire française qui fait de : « Brazzaville, la comme capitale de la France libre. » Cette inscription dans les annales de l’histoire de France permettra de fixer la mémoire collective et surtout celle de nos nombreux enfants nés en France qui risquent demain si l’on n’y prend garde d’oublier que Brazzaville fut entre 1940 et 1942, la capitale de la France libre. Ne l’oublions pas, plus que jamais nous demandons cette reconnaissante officielle soutenue par le Chef de l’Etat français François Hollande qui estime que « l’heure est venue de faire entrer Brazzaville, dans le panthéon de cryptomonnaies ces villes qui ont compté dans l’histoire de la France libre ». A l’instar d’Alger, Londres, Brazzaville est et restera le symbole vivant de la résistance de la France. La France libre, nous rappelle les historiens est né à partir de juin 1940, lorsque le général de Gaulle organise la Résistance extérieure à partir de la Grande-Bretagne. Là, il œuvre à la reconnaissance de la France Libre et tente de rassembler sous l'emblème de la croix de Lorraine, les territoires de l'Empire colonial et tous les hommes décidés à combattre pour que la France soit présente à la Victoire. Parmi ces hommes, nos pères et nos grands-pères, anciens combattants morts pour la France dont nous ne connaissons, ni sépulture, ni les conditions d’inhumation. Ils sont ainsi morts pour la France dans l’anonymat le plus absolu. Nous leurs descendants originaires de Brazzaville, conscients du devoir de ce mémoire, demandons que cette histoire de la résistance française à travers Brazzaville soit enseignée dans les cours d’histoire. Oui, comme l’exprimait le Général de Gaulle dans son appel du 18 juin 1940, "La flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas". Alors pour qu’elle ne s’éteigne pas, veuillez signer cette pétition pour : reconnaitre que Brazzaville fut la capitale officielle de la France libre, faire figurer dans les manuels d’histoire et autres documents officiels, le rôle de Brazzaville, comme capitale de la France libre, commémorer et se souvenir chaque appel du 18 juin de Brazzaville, comme capitale de la France libre, d’ériger des stèles dans nos villes sur ces villes amies de la France libres, de faciliter pour les familles des anciens combattants vivant à Brazzaville des visas lors des journées du 18 juin et du 14 juillet de chaque année, d’enseigner l’histoire de Brazzaville, capitale de la France libre en France.
Dr Brice Arsène MANKOU Sociologue et Enseignant à l’ULCO
Président du Collectif : « Brazzaville, capitale de la France libre, ne l’oublions pas ! »
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Brice Arsène MANKOU